Après l’obligatoire tutoriel, Dead Island nous largue dans un bungalow où se terrent des plagistes traumatisés : des jeunes femmes en bikini restent prostrées, les chemises hawaïennes sont en deuil. Face au retour des morts, seul le maître nageur garde la tête hors de l’eau.
Dehors, une plage superbe, une baie blue sky, un resort tout confort avec ses palmiers, ses piscines, ses bungalows copiés / collés.
Dehors, le parfum exotique pue la charogne, les touristes se sont métamorphosés en zombies.
Sous un bloom de plomb, le joueur castagne les revenants à coups de pagaie, il explore les cabines de bain hantées, il découvre dans les bars à cocktail d’atroces orgies cannibales. Si le jeu de Techland ne tient pas toutes ses promesses, on ne peut pas lui reprocher cette ouverture coup de poing. A la lumière crue des tropiques, s’offre un singulier contraste entre un décor de catalogue et les grognements gores des morts vivants. Le village de vacance semble comme pétrifié sous l’horreur, les châteaux de sable sont encore frais, mais les chairs déjà en décomposition.
Au point qu’on se demande presque si la Nature, lasse d’être jugulée en parc d’attraction pour clients de tour operators, ne ne s’est pas tout simplement vengée des zombies du tourisme.
Voir aussi :
Bulletstorm, sa planète club de vacances paradisiaque, ses gros mots, ses mutants.
Vos commentaires
Laurent Braud # Le 27 juillet 2012 à 08:29
Qu’est-ce qu’on boit comme boisson énergisante quand il fait chaud ... et encore, y’a des quêtes pour satisfaire les alcooliques !
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