16. Paper, please

Entretien avec VideoGamer : "Tout sauf un magazine de consommateur"

2013 a été une année surprenante pour la presse spécialisée qui a vu arriver deux nouveaux magazines, JV et Games. C’est aussi l’anniversaire de VideoGamer qui a fêté ses un an avec un numéro vérité autour de la Xbox One et de la PS4. Entretien avec Laurent Deheppe, son rédacteur en chef.

"Les mags de jeu vidéo à plus de 6 euros : une hérésie !"

Quel bilan dressez-vous de votre première année de publication ?

Nous dressons un bilan plutôt positif de cette première année car les ventes du magazine n’ont cessé d’augmenter de mois en mois. Je pense aussi que le prix y est pour beaucoup. Il y a encore quelques mois, les mags de jeu vidéo étaient à plus de 6 euros : une hérésie !

On sent tout au long des pages une uniformité qui surprend par rapport aux autres magazines qui ont toujours eu tendance à privilégier les plumes. Comment se construit votre rédaction ? Y a-t-il un travail d’édition derrière les textes ?

La rédaction s’est construite avec les anciens membres de Joypad, PlayStation Magazine et Joystick. J’ai dirigé ces trois magazines et par conséquent, j’ai fait appel à des journalistes que je connaissais très bien. En ce qui concerne la ligne éditoriale, chaque membre de l’équipe sait dans quelle direction aller.

Le numéro 12 de votre magazine contient 5 pubs pour 100 pages là où Canard PC et JV tournent entre 8 et 10 (pour 80 et 100 pages respectivement). La pub passe-t-elle au second plan derrière les abonnements et les ventes ? Cela vous donne-t-il une liberté supplémentaire ?

Ce n’est pas moi qui gère la pub. Donc s’il y en a, c’est bien, dans le cas contraire, nous faisons avec. Quoi qu’il en soit, nous comptons plus sur les ventes du magazine que sur les investissements publicitaires pour continuer cette aventure. Notre but est avant tout de faire un magazine pour nos lecteurs. Et nous savons tous que si nous faisons un bon magazine, nous allons en vendre. En ce qui concerne la liberté, pub ou pas, elle est totale.

Vous faites bientôt un hors-série sur PlayStation, notamment sur la PS4 et les titres de la PS3 à posséder. Pour un magazine comme le vôtre, plutôt tourné vers les nouveautés, est-ce vraiment ce que vos lecteurs attendent ?

Je pense que la PS4 et les titres qui arrivent en 2014 font partie des nouveautés. N’oublions pas non plus que VideoGamer est un magazine multi plate-forme et la PS3 est encore en vie !

Nous traitons l’information pour des joueurs passionnés et avertis avant tout

Une chose qui m’a frappé en lisant VideoGamer, c’est la densité de la maquette. C’est une volonté éditoriale ou économique ?

Si vous entendez par densité le fait qu’il y ait beaucoup de texte, c’est une volonté éditoriale.

Vous mettez l’accent sur les visuels, à tel point que la majorité des tests sont construits en deux pages, une pour le texte et une pour les images. Est-ce que c’est pour attirer l’œil du potentiel acheteur ? Pourquoi ne pas donner plus d’espace au texte ?

C’est un choix de maquette tout simplement.

Il me semble que VideoGamer est avant tout un magazine de consommateur, qui traite avec passion d’un sujet actuel. J’en veux pour preuve ce petit guide de 64 pages sur les 100 meilleurs jeux pour smartphones présent avec le numéro 12. Qu’est-ce qui a orienté votre démarche ? Pourquoi ce guide ?

VideoGamer est tout sauf un magazine de consommateur. Entendez par là un magazine typé guide d’achat. Nous traitons l’information pour des joueurs passionnés et avertis avant tout. Par exemple, nous avons fait un dossier sur Yakuza alors que le jeu n’est pas disponible en Europe. Un choix qui explique à lui seul le positionnement du magazine.

En ce qui concerne le guide, c’est un supplément qui lui est, il est vrai, consumériste. Nous l’avons fait pour la fin de l’année afin de guider des joueurs qui ne sont pas spécialistes sur ce type de plate-forme.

En lisant VideoGamer, on découvre des textes plutôt restreints et très ciblés. Votre dossier sur la PS4 et la Xbox One est une succession d’encarts où vous mettez en avant une phrase avec du gras. Qu’est-ce qui motive ce genre d’écriture et de maquettage ?

Ce sont des choix éditoriaux. Il vous suffit de lire le chapô, les exergues et les phrases en gras pour avoir l’ensemble des infos sur le sujet.

Encore dans ce numéro 12, vous testez trois fois Battlefield 4 et le dernier Call of Duty. Vous les testez tout d’abord séparément puis vous les confrontez, et enfin vous les re-notez par rapport à leurs versions sur PS4 et Xbox One. Pourquoi cet "acharnement" ?

Ce n’est pas un acharnement, c’est un avis. Notre job est d’informer les lecteurs sur la qualité d’un titre suivant les consoles. C’est pourquoi nous ne pouvions pas faire l’impasse sur un test PS4 et One.

"Le fait d’être un magazine change complètement l’approche éditoriale par rapport au web"

Pour vos tests, vous ne précisez ni où ni comment ils ont été faits. Certains pourtant — comme celui de Peggle 2 — laissent supposer que vous n’avez pas testé les jeux à votre rédaction mais directement chez l’éditeur. C’est une pratique courante pour vous ? Est-ce que vous comprenez vos confrères qui rejettent ce système ?

Ce que font mes confrères les regarde. Sachez toutefois que depuis des années, certains tests se font chez l’éditeur ou dans un hôtel. À part le lieu, rien ne change dans la façon de tester lesdits jeux. En ce qui concerne Peggle 2, Microsoft ne nous avait pas mis à disposition le kit debug de la One. Nous n’avions donc pas la machine pour tester le jeu à la rédaction, nous l’avons donc fait chez eux. Je ne vois pas en quoi cela change le jugement que nous pouvons avoir sur le titre.

Attention, sujet touchy : le féminisme. Comme il me semble que votre magazine s’adresse avant tout à des gamers garçons, est-ce que c’est quelque chose que vous surveillez ?

Absolument pas.

Vous avez lu JV ? Games ? Vous lisez Canard PC ?

J’ai bien évidemment lu JV puisque la moitié de la rédaction vient de VideoGamer ! En ce qui concerne Canard PC, ça fait des années maintenant que le titre est installé et ils ont leur public. Pour Games, j’aime beaucoup.

Vous faites peu d’articles de fond. Dans le numéro 12, il y a un édito court mais très réussi sur le solo dans les FPS militaires écrit par Yann François. Est-ce un exercice qui n’est pas le bienvenu ou alors c’est simplement une question de place et de sujet ?

Les articles de fond, c’est un bien grand mot ! VideoGamer n’a pas pour vocation de traiter des sujets comme la violence dans le jeu vidéo ou encore du jeu vidéo au cinéma. Ce n’est pas la ligne éditoriale du magazine tout simplement !

Y a-t-il des choses que vous pensez pouvoir amener aux lecteurs avec VideoGamer qu’ils sont incapables de trouver sur Internet ?

Oui bien sûr ! Le fait d’être un magazine change complètement l’approche éditoriale par rapport au web. Il est évident que l’on trouve tout sur le net mais il faut chercher ! Le fait d’être un magazine permet aux lecteurs d’avoir tous les mois des informations sur les jeux de façon hiérarchisée. De plus, notre format nous oblige à faire des choix tous les mois pour mettre en avant tel ou tel jeu. Ce n’est pas le cas sur le net, avec une information en flux continu. Donc oui, VideoGamer, et plus largement l’ensemble des magazines, apportent une approche éditoriale complémentaire et différente de ce que l’on peut trouver sur le web.

Le numéro 14 de VideoGamer est disponible dans les kiosques pour 3€50.

Il y a 17 Messages de forum pour "Entretien avec VideoGamer : "Tout sauf un magazine de consommateur""
  • Nicolas Turcev Le 21 janvier 2014 à 13:36

    L’interview me semble bien menée, mais les réponses ne me persuadent vraiment de rien. Je n’arrive pas du tout à cerner où se situe le magazine avec ces propos. Pour moi (et vu les couvertures), ça s’apparente clairement à du conso. D’ailleurs je ne vois pas (très sincèrement) en quoi un dossier sur Yakuza c’est pour du joueur "averti", la série bénéficie d’un rayonnement médiatique plutôt intense. Encore on m’aurait dit les RPG d’Imageepoch, ok, mais là. C’est dommage parce que, je me doute qu’il doit y avoir une vision derrière, mais j’ai l’impression que l’interviewé n’arrive pas bien à la faire ressortir, à expliquer au final quelle est la plus-value singulière du mag. J’avoue que j’aurais aimé des réponses un peu moins lacunaires. C’est la vie. Je feuilletterai sans doute en librairie pour me faire un avis plus construit.

  • Brokenail Le 21 janvier 2014 à 17:09

    Je ne suis pas convaincu. Je veux qu’ils meurent tous.

  • cKei Le 21 janvier 2014 à 17:21

    Même constat pour moi, j’ajoute que la première couverture ne donne pas vraiment envie.

    Ce qu’il y a à l’intérieur est peut-être très bien, mais la couv (la dernière image n’est pas mieux dans la genre) est tellement chargée qu’on dirait un magazine de tuning.

    Sinon sa dernière réponse me semble un peu à côté de ses pompes, puisqu’ils n’ont aucun avantage sur le format web. A quoi bon avoir "de l’info hiérarchisée " quand on peut trouver bien plus exhaustif, plus ciblé, etc en un minimum de temps sur le net ?
    Si le magazine semble trouver son public, c’est probablement pour autre chose.

    Peut-être simplement le charme du format papier, l’envie de suivre cette rédaction, et le prix très bon marché.

  • roger Le 21 janvier 2014 à 18:51

    Et les 2 posters "bimbos du jeu vidéo" !

  • Vincent Torres Le 21 janvier 2014 à 19:03

    J’ai été tellement étonné de cette interview en la lisant ce midi que je l’ai relu une deuxième fois en rentrant chez moi ce soir.

    Quand même, ses réponses sont très vagues et j’ai bien du mal à cerner où il veut en venir. Pour un peu on dirait presque qu’il est sur la défensive (est-ce dû à l’image moyenne du magazine sur le net ?)... Voire cinglant quand il dit que la moitié des rédacteurs de JV viennent de son magazine ! Dans quelles conditions l’entretien s’est-il déroulé ?

    C’est dommage parce qu’il y avait une véritable approche de la presse à défendre, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, et ça ne donne pas vraiment envie pour le coup.

    Sinon il va sans dire que l’interview est bien menée et très intéressante à lire (de même pour les deux précédentes et les suivantes, j’en suis sûr !) et j’en profite pour féliciter l’équipe, puisque je n’avais pas encore eu l’occasion de le faire ! :)

  • Martin Lefebvre Le 21 janvier 2014 à 19:13

    L’entretien s’est passé par mail.

    On n’attend plus que Canard PC, qui tarde à répondre pour le moment. :)

  • Clémentine-Volt Le 21 janvier 2014 à 19:18

    J’ai vraiment cru qu’à un moment l’argument : " Oui, mais nous on a le poster de bimbos ! " allait tomber sur le tapis.

    Je suis déçu.

  • Vincent Torres Le 21 janvier 2014 à 19:42

    L’entretien s’est passé par mail.

    C’est ce qui explique alors peut-être l’aspect haché et mécanique, voire répétitif de certaines réponses, merci de la précision. :)

  • Martin Lefebvre Le 21 janvier 2014 à 19:58

    Comme les deux autres entretiens (enfin je sais pas comment s’y est pris Baptiste au juste), et la majorité, si ce n’est l’intégralité de ceux qu’on trouve sur le site, ajouterai-je. :)

  • Bus Le 22 janvier 2014 à 00:18

    Avec Corentin Lamy j’ai mené une entrevue télépathique.
    Ah non pardon, c’étaient des questions par courriel, retour des réponses, puis précisions sur certaines réponses. C’est le plus pratique quand il y a 5000 km d’écart entre les questions et les réponses :). Faute d’être face à face, le fait de pouvoir envoyer une ou plusieurs nouvelles questions après avoir reçu les réponses permet quand même d’avoir un peu de réactivité propre au ’’live’’ (et donne l’avantage à l’interviewé de mieux penser ses réponses, ce qui peut les rendre plus intéressantes ou plus marketées, selon ses intentions). Et au pire, quand on envoie les questions, on peut toujours prévoir des sous-questions ’’si oui’’ ’’si non’’. Par contre, dans le cas de Corentin Lamy, il avait bien compris l’angle de l’entrevue, et s’est montré très bavard. Je n’ai pas eu grand chose à lui redemander derrière.

  • Damien Le 22 janvier 2014 à 02:06

    Merci pour cette (nouvelle) interview intéressante !

    Il est vrai que l’on sent l’interviewé un peu sur la défensive, ce qui donne un entretien assez étrange à lire au final. On a un peu l’impression que le rédac-chef de VideoGamer n’assume pas vraiment le positionnement de son magazine. Personnellement, après avoir acheté les premiers numéro, j’ai arrêté de le lire car ce n’était le style de mag que je cherchais, même si le je feuillette de temps en autre en kiosque. Pour moi (c’est n’est donc que mon avis), Videogamer est clairement un mag d’info / actu / dossier consos / tests de jeux dans la lignée de JVM et autres Joystick/pad, mais ça ne veut pas dire qu’il est mauvais, bien au contraire.

    Je pense que VideoGamer condense aujourd’hui dans un seul magazine les publications de feu MER7, et le fait qu’il soit encore là après plus d’un an prouve qu’un public (et un marché) existe encore pour ce type de magazine, malgré la concurrence du net. Après, toute la question est de savoir combien de magazines différents le marché peut accueillir sur ce secteur avec un positionnement proche...

    A mes yeux, JeuxVIdeoMagazine, Videogamer et JV sont positionnés sur le même objectif (informer le consommateur de jeu vidéo), de même que Canard PC. Mais là où Canard PC à réussi à se démarquer avec un ton original et une approche communautaire très forte (et aussi un esprit d’innovation avec leur version du mag pour mobile, très sympa à lire), je trouve que JVM, JV et VIdeoGamer sont finalement très proche dans l’esprit (car JV a beau "enlever les notes", le mag reste basé avant tout sur l’approche "beaucoup de visuel / peu de textes" et ancré dans l’actu), et j’ai peur que les trois aient du mal à cohabiter sur un marché qui se réduit sans cesse...

    Quand à Games, à mes yeux il joue dans une autre catégorie en misant à fond sur l’interview, et sur le "beaucoup de textes / peu de visuel", et un contenu pas uniquement centré sur l’actu. Bref, une sorte de remplacement d’IG, avec un nombre de pages plus réduit, et des interviews moins "langue de bois" pour compenser l’absence des dossiers rétros de Julien Pirou ;) J’attends les numéros suivants, mais le contenu du premier numéro se démarque clairement des concurrents (pour la couverture c’est une autre histoire, cf billet précédent ;)), et j’espère qu’il y aura suffisamment de lecteurs derrière pour soutenir ce type d’approche.

    @Martin : pour la suite du dossier, en plus de Canard PC, on peut éventuellement espérer des interviews sur JeuxVideoMagazine, IG (et le pourquoi de son arrêt), voire sur Games History aussi afin d’avoir un tour complet des kiosques contemporains en matière de jeu vidéo ? :)

  • Laurent J Le 22 janvier 2014 à 09:10

    J’ai du mal à comprendre comment Laurent Deheppe a pu passer de rédac-chef de la dernière formule de Joypad (et, paraît-il, d’une nouvelle formule encore plus radicale qui n’aura jamais vu le jour) à... ça.

  • Simon JB Le 22 janvier 2014 à 18:12

    "Il est vrai que l’on sent l’interviewé un peu sur la défensive, ce qui donne un entretien assez étrange à lire au final. On a un peu l’impression que le rédac-chef de VideoGamer n’assume pas vraiment le positionnement de son magazine. Personnellement, après avoir acheté les premiers numéro, j’ai arrêté de le lire car ce n’était le style de mag que je cherchais, même si le je feuillette de temps en autre en kiosque. Pour moi (c’est n’est donc que mon avis), Videogamer est clairement un mag d’info / actu / dossier consos / tests de jeux dans la lignée de JVM et autres Joystick/pad, mais ça ne veut pas dire qu’il est mauvais, bien au contraire."

    Il est probablement sur la défensive car il a perçu le positionnement du site sur lequel il va être publié et sa cible de lecteurs (intello-hipster du jeu-vidéo, mettons) n’a pas beaucoup d’intérêt pour le type de magasine qu’il porte.

    C’est clairement un magasine conso, pour les lecteurs qui aiment savoir si la version PS4 du dernier Call of Duty affiche de plus beaux graphismes que la Xbox, ou dans quel jeu il faut investir ce mois-ci. Vu du côté "intello" qui prévaut ici, ça peut paraitre moins noble qu’un "Games", RPS ou Edge mais ça répond a un vrai besoin et tant que c’est bien fait...côté cinéma il y a bien de la place pour les cahiers, studio ciné live et so film.

    Objectivement, leur maquette est quand même très moche :)

  • HN Le 29 janvier 2014 à 16:55

    "Attention, sujet touchy : le féminisme. Comme il me semble que votre magazine s’adresse avant tout à des gamers garçons, est-ce que c’est quelque chose que vous surveillez ?"

    EN CADEAU
    2 POSTERS COLLECTOR
    LES BIMBOS DU JEU VIDEO

    Je crois que vous avez votre réponse...
    Bon, déjà celle de l’intéressé était assez claire. ;-)

    Même sensation, vu certaines réponses, on a l’impression :
    - soit que le type en a rien à foutre de l’interview,
    - soit qu’il est contrarié qu’un impudent s’avise d’aborder des sujets qui fâchent comme la pub dans les magazines (quelle idée de bolchévique de remettre en question ce système ??) ou la place des femmes dans les jeux vidéo...

  • Martin Lefebvre Le 29 janvier 2014 à 18:33

    En attendant les "gentils" de CPC ont pas encore répondu. :/

  • Steph Le 31 janvier 2014 à 15:55

    Le projet me semblait véritablement important et passionnant, interviewer les mags fr... chaque itw ne fait que confirmer l’erreur.

    A la limite, la répétition du discours "liberté totale", "pas un problème de tester chez les éditeurs", "la collusion n’existe pas", etc. lui donnerait presque un caractère scientifique...

    Sur la ligne des confrères/concurrents le bonhomme ne répond même pas...

    Notre job est d’informer les lecteurs sur la qualité d’un titre suivant les consoles. C’est pourquoi nous ne pouvions pas faire l’impasse sur un test PS4 et One.

    -_- BF4 est sorti sur PS4 et One ? Quelqu’un pour me confirmer ? Une seule source c’est léger quand même...

  • Amindada Le 15 février 2014 à 19:34

    Pourquoi vous zappez Rpg magazine de votre dossier ?

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