Dans le ZoulouLum, personne ne vous entendra crier
« ZoulouLum : Une position à 3 dimensions dans le module stellaire, en fait un prisme hexagonal figurant une sphère. Toutes les positions sont données par 2 nombres : la coordonnée à 4 chiffres de l’hexagone (colonne) et la coordonnée "zoulou" (pour Z, troisième axe du référentiel), qui détermine la position du prisme au dessus ou en dessous du plan médian. Il y a 37.639 ZolouLums dans le module stellaire. Sol en ZL 2020/0 ; Alpha Centauri dans le ZL 1821/-4. »
Voilà le genre de propos nébuleux qu’on peut trouver en première page du livre de règle de StarForce ’Alpha Centauri’ Conflit interstellaire du 25ème siècle. Non, StarForce n’est pas un jeu vidéo rétro de l’époque où les manuels étaient encore courants mais un jeu de société plus antique encore puisqu’il date de 1974.
"Je suis désolé Dave. Je crains de ne pas pouvoir faire ça"
Acheté une poignée d’euros dans un vide-grenier, StarForce m’a été offert il y a quelques années, un peu par blague, un peu par défi. Défi que je n’avais jusqu’à présent jamais relevé. Il faut dire qu’avec sa boîte hideusement verte, ses deux plateaux de jeux particulièrement austères, ses deux cent micro-carrés de carton remplis de symboles kabbalistiques et son livre de règle de 18 pages 14 en police 8, StarForce à de quoi dissuader quiconque pourvu d’un minimum de bon sens.
En toute mauvaise foi, je m’étais trouvé une excuse en or : "Moi, je veux bien l’essayer ce StarForce, mais qui dans mon entourage accepterait de me suivre dans une pareille aventure ?". Grâce à elle, j’ai pu garder la tête haute durant deux ans, jusqu’à ce jour où encouragé par je ne sais quel démon, j’ai tapé StarForce ’Alpha Centauri’ sur Google.
Aucun avis surTricTrac, mais 125 commentaires sur BoardGameGeek : 45 relativement positifs, vantant les mérites du jeu, mais mettant en garde contre son extrême difficulté, 27 beaucoup moins enthousiastes ("Jouer à ce jeu a été une souffrance [même pour moi qui suis mathématicien.]") et enfin 52, soit la majorité, confessant n’y avoir jamais joué faute de courage ou de partenaire consentant (hé ! C’était MON excuse !). À ces derniers, comme à moi-même, un commentateur répondant au nom de Kenneth Valentine vient porter l’estoc fatal :
"J’ai uniquement joué au mode solo"
Je te hais Kenneth Valentine.
"Des routes ? Là où nous allons nous n’avons pas besoin...de routes."
Après vérification, il se trouve que Kenneth Valentine a raison, StarForce dispose bien d’un scénario pour un seul joueur. Mon excuse n’étant plus capable de lutter contre la gravité de cette découverte, elle s’effondre sur elle-même telle une géante rouge : Il me faut jouer à StarForce.
Il est 19h57 et j’ouvre le livre de règles.
Comme je l’imaginais, StarForce est bien un jeu de guerre spatiale, on y contrôle une flotte composées de « Forces stellaires » (ou FT), et on y conquiert des territoires, ici des systèmes stellaires. Jusqu’à présent, le jeu ressemble à n’importe quel jeu de conquête, je n’en suis qu’au deuxième paragraphe. Le troisième, définition d’un ZoulouLum que j’ai citée en introduction, suffit à balayer tous mes espoirs : StarForce ne ressemble à rien de connu.
La complexité du jeu repose en réalité sur une seule ambition : celle d’être le tout premier jeu de stratégie en 3 dimensions. En regardant le plateau de jeu, il ne faut donc pas voir un hexagone, mais une sphère, et deux forces stellaires sur une même « case » (j’ai encore un peu de mal à employer le mot ZoulouLum) peuvent se trouver à plusieurs dizaines d’années lumières (ou « Lum »).
Une question effleure alors ma cervelle de stratège : Hé, mais comment on peut faire pour calculer la distance entre deux points dans l’espace ? La réponse est d’une logique implacable :
"Les vraies distances sont calculées à l’aide du théorème de Pythagore. En fait, la distance est toujours l’hypoténuse d’un triangle rectangle dont les deux autres côté sont la distance plane (nombre d’hex.) et la différence de coordonnées zoulou. Or : (vraie distance)² = (distance plane)² + (diff.coordonnées zoulou)² "
Ok, maintenant j’ai peur.
Disposant désormais de toutes les informations nécessaires, aussi obtuses soient elles, pour me mouvoir dans l’espace, je décide d’abandonner le livre de règle pour classer les 20 types de marqueur dans les cases prévues à cet effet. Je soupçonne cette tâche laborieuse d’avoir pour seul objectif de me préparer à l’enfer qui va suivre, mais un détail attire tout de même mon attention : Une paire de dés !
Trouver ces dés au milieu de tous ces jetons encore vides de sens me remplit d’une immense joie. C’est un peu comme croiser un visage familier au milieu d’une foule d’inconnus, aborder un îlot de certitude après avoir traversé un océan de doute. Je les saisis dans ma main, les approche de ma bouche pour les embrasser comme le font les enfants dans l’espoir d’influencer le hasard, et, d’un geste plein de douceur, je les fais rouler sur la table. Ça marche ! Pas de piège, pas de face en Klingon, il s’agit de dès à six faces tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Ma confiance en moi augmente de manière significative, je reviens au livre de règles.
" Il n’y a pas de dé dans StarForce puisqu’on utilise des marqueurs décimaux. "
Mais... mais... pourtant... je....... Une fois de plus, la réalité me frappe de plein fouet : ces dés ne seraient qu’une délicate intention du revendeur qui n’avait, lui non plus, pas la moindre idée de comment ce jeu fonctionnait. Je pourrais donc bien être le tout premier joueur à oser affronter cette boîte de jeu. Cette pensée m’apporte le courage nécessaire pour continuer. Je termine la lecture du livre de règles en acceptant de n’en saisir que 15% et passe à la préparation du scénario.
Que la force soit avec moi
Le scénario solo est le dernier des scénarios, il leur est donc chronologiquement postérieur.
"Après les incursions xénophobes (?), un dispositif dangereux est resté implanté dans une étoile, qui est sur le point de se tranformer en nova. Il s’agit de sauver un maximum de populations en orbite autour de cette étoile."
Je m’applique à suivre les instructions à la lettre.
"On utilise deux marqueurs décimaux pour fixer le nombre de tours de jeux (le plus bas = les dizaines)"
Il semble que le hasard soit farceur puisqu’il souhaite me voir jouer 79 tours à ce jeu dont je n’ai encore saisi ni le fonctionnement, ni l’intérêt. La nuit va être longue.
"Protégez la carte avec une feuille de plastique transparent ou de plexiglas."
Vraiment ? Ne faisant pas partie de cette catégorie de joueurs qui bavent sur le plateau de jeu, je choisis d’ignorer cette étape.
"Prenez un marqueur de dispersion et lisez les deux chiffres du haut. Prenez l’hexagone correspondant dans la série des « 2000 » (colonne de Sol). Si le nombre est pair, tournez dans le sens des aiguilles d’une montre. S’il est impair, tournez dans le sens contraire. Le troisième système rencontré est en danger."
Croyez-le ou non, mais à ce stade, je parviens à saisir le sens de ces phrases. Le seul problème, c’est que sur mon marqueur tiré au sort, il est inscrit « Brkf+0 », ce qui ne m’aide pas beaucoup. J’en tire un autre et le destin décide que le secteur en danger est le CD-219. Comme il est pile poil sur le pli du plateau est que c’est agaçant d’y placer des pions , je décide tout aléatoirement qu’il s’agira plutôt de Ross 47. Hé, l’avantage de jouer tout seul c’est quand même de pouvoir tricher, non ?
"Prenez deux marqueurs décimaux. Le plus petit indique les dizaines. C’est le nombre de tours de jeu qu’il vous reste avant l’explosion."
Je m’exécute, docile, et obtient le nombre 35. Une question me taraude tout de même. Si l’étoile explose dans 35 tours, et que le jeu se termine dans 79...qu’est ce que je suis censé faire pendant les 44 derniers tours ? Ce jeu regorge décidément de nombreux mystères.
Ne me reste plus qu’à déployer mes forces aux points indiqués et à installer des portes sur tous les systèmes humains "sauf le système en danger et ceux détruits lors des incursions xénophobes". Étant donné qu’un jeton porte vient à manquer, j’ai une pensée émue pour tous les habitants de la colonie de Delta Pavonis qui viennent, suite à une décision purement arbitraire, d’être annihilés par les Xénophobes. En même temps je m’en fous, Delta Pavonis était même pas sur mon chemin.
Dernier petit mystère : Les forces stellaires sont différenciées par des lettres de A à Z, pour cette mission j’ai besoin de toutes mes troupes, soit 12, de A à M.... hein ? Non ! Ça devrait être de A à L... je cherche d’où je viens le problème : pas de flotte I. Ni dans les pions, ni dans la fiche de préparation des mouvements simultanés. Pas de O non plus d’ailleurs. Pourquoi ces deux forces ont-elles disparues ? Pourquoi I et O ? Io ? Comme le satellite de Jupiter ? Io, qui a vu pis, a fini sur son plancher, aurait pu faire meuh et n’a pas aimé sa nouvelle robe ? J’ai bien peur que StarForce n’en apporte jamais la réponse.
Il est 21h36. Je suis prêt.
Durant un moment, il ne se produisit rien. Puis, au bout d’une seconde à peu près, il continua de ne rien se produire.
(Extraits du journal du capitaine Pierrec qu’on a retrouvé gisant la gueule béante et une balle dans le crâne)
Tour 1 (34 minutes)
Assistés par la porte se trouvant dans le système Sol, les forces A,B,C et D se propulsent de 10 Lums vers Ross 47, en faisant un petit détour pour ne pas atterrir sur le pli du plateau parce que c’est chiant. E et F font de même, mais en l’absence de porte sur Sigma Draconis qui rappelons-le n’est pas une colonie appartenant à la race humaine mais le système d’origine de la race L’Chal-Dah, ils ne se déplacent que de 5 lums. J, K, L, et M étant dans l’obligation de stationner sur Ross 47 pour embarquer une partie de la population, ils ne font rien, mais J et K peuvent tout de même activer le ZoulouLum de manière à permettre à G et H de les rejoindre d’un seul saut spatial. L et M, eux, ne font rien. Branleurs. Il est maintenant 22h10, tout ceci s’annonce passionnant.
Tour 2 (43 minutes)
J, K, L, et M ayant chargé la population, il peuvent maintenant se diriger de 5 Lums vers la colonie la plus proche pour décharger la population. Seulement voilà : c’est laquelle ? Eridani semble plus proche sur le plateau (je parle d’Eridani en 3009/-14 hein, pas d’Eridani en 3116/-18... je sais pas pourquoi il y a deux Eridani...) mais sur l’échelle zoulou, Epsilon Erinani est moins distante (oui, ça fait 3 Eridani). Petit calcul : Avec son différenciel horizontal de 12 et son différenciel zoulou de 19, Eridani se trouve à 22 lums tandis qu’avec son différenciel horizontal de 14 et son différenciel zoulou de 7, Epsilon Eridani n’est qu’à 16 lums ! Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses ! Va pour Epsilon Eridani ! Stationnés sur le système en danger, G et H peuvent assister A et B dans leur saut et les faire venir jusqu’à eux. (le différenciel horizontal est de 10 pile poil, mais comme ils sont déjà à la bonne hauteur zoulou, ça va). C et D en revanche, en l’absence d’assistance, se retrouvent à la traîne. E et F enfin aimeraient bien atterrir sur Eta Cassiopeiai pour bénéficier d’au saut de porte au prochain tour, malheureusement, ils sont courts d’un Lum. Pas le choix, il va leur falloir tenter l’Oversaut ! Mon taux de réussite est de 70%, ça devrait passer. À ce moment là, je pourrais tirer un dé à 10 faces, et considérer que le saut est raté sur 8+ Mais non, ce serait trop simple. Il me faut donc piocher un marqueur décimal et confronter la dangerosité de mon saut (classe A) au marqueur tiré sur la table des oversauts. 3, ça passe.
Tour 3 (13 minutes)
A et B assistent le saut de C et D pour que ces derniers les rejoignent dans le système en danger, J,K,L et M continuent leur route vers Epsilon Eridani et G et H leur emboîtent le pas. E et F effectuent un saut de porte à porte pour atteindre Epsilon Eridani immédiatement. On dirait que je commence à maîtriser.
Tour 4 (9 minutes)
A et B suivent la voie de G et H qui suivent la voie de J,K,L et M qui arrivent à Epsilon Eridani et pourront au tour prochain marquer les 4 premiers points de sauvetage. E et F qui en ont assez d’être à la traîne décident d’effectuer un super saut de porte de la mort pour arriver directement à Ross 47 ! Avec l’assistance d’A et B qui embarque la population en danger, cela ne pose aucun problème, et les 15 lums sont traversés sans encombre et sans même risquer l’oversaut.
C’est creux... jusqu’à l’infini...et... Oh ! mon Dieu ! C’est plein d’étoiles !
A ce moment là, je réalise que le reste de la partie ne sera constitué que d’allers-retours entre le secteur en danger, Ross 47, et ma colonie, Epsilon Eridani. Et ce pendant encore une 32 tours... Pas d’ennemi, pas de nouvelle difficulté... je peux d’ores et déjà calculer mon score à la fin du jeu : Au tour 5, j’aurai 4 points (JKLM), au tour 6 j’en aurai 6(GH), au tour 7 j’en aurai 8(AB), au tour 9 j’en aurai 12(CD), au tour 10, j’en aurai 14(EF), et au tour 11, JKLM auront effectué leur deuxième aller-retour, m’apportant ainsi 4 nouveaux points et recommençant la boucle. Si mes calculs sont exacts, je devrais obtenir les 60 points de population nécessaires à un score parfait au tour 29, soit 6 tours avant l’explosion de la supernova.
Deux explications possibles : Soit je suis un putain de génie, soit je n’ai rien compris au jeu.
Parce que malgré mon ambition de terminer une partie de StarForce, je suis d’un naturel plutôt humble, je me replonge dans la règle du jeu à la recherche de ce que j’aurais pu manquer. De nombreux passages que j’avais survolé sans comprendre font maintenant sens, je découvre toute la richesse du jeu et comprend qu’il ne s’agit en aucun cas d’un jeu de combat spatial. S’il comporte réellement des combats très tactiques, la majorité de la stratégie se fait par les déplacement, et StarForce regorge de ruses pour tomber son adversaire : forces leurres, unités semi-cachées, continuité stationnelle (je ne sais pas ce que c’est, mais ça a l’air balaise)... Seulement voilà, moi, je n’ai pas d’adversaire et j’ai beau relire le scénario 10 fois, je n’en vois pas la moindre mention. Je cherche alors sur Internet d’autres joueurs perdus comme moi, mais rien : si ce scénario est quelque fois mentionné, personne ne s’en réjouit ni ne s’en plaint, juste "j’y ai joué" ou "il existe". Une affreuse pensée m’assaille soudain : et si j’étais la toute première personne au monde à jouer à StarForce ?
Non, c’est idiot, je dois me ressaisir. Je lis les autres scénario et en décerne tout le potentiel épique. La vérité me saute alors au visage : On m’a fait une StarFarce ! Il n’existe pas de scénario pour un seul joueur à StarForce. Celui auquel je suis en train de jouer n’est qu’une vulgaire et ennuyeuse réussite dont l’issue ne réside que dans le nombre de tour avant l’explosion et la position du secteur en danger. J’ai eu de la chance, c’est tout, et je viens de passer 4 heures sur une partie dont le résultat était (à peu près) couru d’avance.
Je pourrais être déçu, énervé, ou même soulagé de voir cette partie s’écourter ainsi... mais je suis juste frustré. Frustré, parce qu’en quatre tour seulement, je suis parvenu à assimiler toutes les règles de déplacement et à opérer de plus en plus vite, parce que j’ai compris ce qu’était un ZoulouLum, parce que je me suis pris au jeu, que je me suis attaché à ma petite flotte, que j’ai frémis au moment d’effectuer mon oversaut, que j’ai pu discerner tout le bon gros plaisir geek que ce jeu pouvait apporter... bref parce qu’au final, je me suis amusé à jouer à StarForce, je ne me suis jamais amusé aussi lentement, certes, mais je me suis amusé quand même.
En ouvrant la boîte de StarForce à 19h, j’étais persuadé que j’allais n’y rien comprendre et que la conception de cet espace en 3D était quelque chose d’inaccessible pour un esprit humain normalement constitué. Je comptais écrire un article titré « Le jeu de société qui voulait être jeu vidéo » ou quelque chose comme ça, faire un parallèle avec le célèbre Pong, qui sortait deux ans plus tôt... Le complexe jeu de société fait de bêtes bout de carton et le bête jeu vidéo fait de complexes lignes de code : il y avait quelque chose à écrire là dessus.
Je voulais aussi parler, comme on me l’avait suggéré, de la tridimensionalité dans les jeux vidéo, montrer comment, 40 ans après StarForce, on n’était pas encore parvenu à créer un jeu de stratégie spatiale se déroulant véritablement dans l’espace, et non plus sur un plan. Je voulais leur faire honte un peu, aux gens du jeu vidéo.
Mais StarForce m’a pris par surprise, et toutes ces envies se sont envolées. Il ne me reste plus qu’un seul désir désormais, celui de faire passer un message,à la fois appel au secours et synthèse des 4 heures de ma vie que j’aurai passé à contempler ces hexagones roses, ces carrés de carton et ces tables illisibles :
Qui veut jouer avec moi ?
Vos commentaires
Martin Lefebvre # Le 10 novembre 2012 à 09:23
Je retiens surtout que tu as un magnifique cendrier et que le product placement pour la Leffe va nous rendre riche ;)
Il faudrait vraiment qu’on parle plus souvent de jeux de plateaux, même si ça risque d’être dur de faire aussi incongru à chaque fois. :)
Thufir # Le 10 novembre 2012 à 10:31
Putain, il a l’air beau celui là. Ca me rappelle un paquet de trucs mal branlés de ma jeunesse, avec des règles si épouvantablement écrites - à l’heure où internet pouvait pas servir de débugueur - qu’il fallait des semaines pour les comprendre.
La scène jeu de plateau a fait de sacrés progrès depuis. C’est bien con qu’entre temps on soit devenus trop vieux pour en profiter...
KotL # Le 10 novembre 2012 à 11:22
Ah ben en voila une aventure spatiale inattendue !
Par contre c’est vrai qu’un jeu vidéo de stratégie "en vraie 3d" manque cruellement, se faire encercler par l’ennemi et râler parce qu’on ne peut pas faire de déplacement vertical pour se sortir du pétrin est une de mes activités favorites.
ShedaoShai # Le 10 novembre 2012 à 12:35
Homeworld est un space opéra en vraie 3D il me semble, les déplacement verticaux y sont possible et même utile pour surprendre l’adversaire ou tout simplement passer un champ de mines.
Sword of the Star pour sa part automatise ces déplacement, permettant aux vaisseaux de monter d’eux même sur un autre plan pour en dépasser d’autres même s’il se déroule sur plan en 2D, en revanche il intègre la gravité comme force jouant sur les déplacement.
Boxmanichou # Le 11 novembre 2012 à 17:29
@ sedaoshai hey ! Mais, mais Homeworld je l’ai ! Et tout comme le starforce de ce bel article, je ne l’ai jamais ouvert ... Ahhhh tentation du coup :)
Martin Lefebvre # Le 11 novembre 2012 à 17:55
Boxmanichou <3
Damien # Le 11 novembre 2012 à 20:09
La prochaine que j’entendrais un joueur de jeux de plateau se plaindre que les "jeux vidéo c’est pas des vrais jeux car les règles sont cachées par une boîte noire", je lui dirait d’aller lire cet article ! :)
Blague à part, merci pour cet article qui m’a bien fait rire et fait découvrir un jeu de société "méconnu" ! (même si apparemment il porte en lui tous les éléments pour le rester)
Niveau jeu vidéo, je recommande aussi Homeworld pour un (excellent) STR spatial avec déplacements en 3D !
Kassad # Le 13 novembre 2012 à 16:14
waouh ! excellent article, on sent la passion du jeu . Me permet de citer un wargame de science fiction sorti en 81 : millenium, un des seuls jeu à ma connaissance qui permettait des combats spatiaux en 3 dimension, voir là : http://zargosl.free.fr/millennium-F.html . Bonjour chez vous
Julien # Le 13 novembre 2012 à 21:09
Perceval serait le partenaire de jeu idéal.
En fait, il serait le seul partenaire de jeu possible.
Pierrec # Le 14 novembre 2012 à 12:51
Je ne connaissais si Homeworld ni Millenium donc je sens que je vais devoir m’y plonger ! Merci bien !
Martin Lefebvre # Le 14 novembre 2012 à 14:28
A propos de jeu de plateau en solitaire, le grand Bruce Geryk nous parle de Phantom Leader.
Tu nous écris quand tu veux un autre papier sur le jeu de plateau Pierrec. :)
kaos # Le 14 novembre 2012 à 15:31
Juste pour info : s’il n’y a pas de I et de O, c’est pour éviter les confusions avec 1 et 0. Ou peut-être une message codé venu d’un satellite de Jupiter...
Pierrec # Le 14 novembre 2012 à 18:42
@Kaos : Oui, un ami me l’a fait remarqué à la première seconde où je lui ai soumis le problème...je me suis alors senti très bête. N’empêche que ça reste un peu idiot puisque les lettres et les chiffres ne s’écrivent pas dans les même cases du tableau...et que notre flotte ne peut pas dépasser 12 vaisseaux...alors les lettres de la fin...
(Ou alors j’ai toujours rien compris au jeu)
@Martin : Merci, mais c’est pas demain la veille que je retomberai sur autant de matière. (à moins que j’essaye de réaliser mon rêve en achetant une deuxième boîte de Novembre Rouge, et que je recréé Faster Than Light en board game dans les fonds marins...)
Axel Chazot # Le 21 mars 2013 à 14:38
Félicitations ! vraiment chapeau bas... Pour m’avoir permis de rire franchement (chose rare depuis un moment), avec un texte vivant, parfaitement dosé (le piège était de verser dans l’excès ). Félicitations Surtout pour la pugnacité, combien auraient fait l’effort de vouloir comprendre ?... et enfin pour osez dire qu’il y à quand même quelque chose dans ce jeux... et vouloir tenter une vraie partie ! (tu donne envie d’essayer).
Maintenant il s’agit d’un jeux de SF des années 80 (les ordinateurs n’avaient pas encore de souris, et la SF pour le grand public c’était des homme en pyjama rouge, jaune ou bleu avec des oreilles pointues qui faisaient semblant de parler dans une petite boite ou d’écrire sur des ordinateurs plats comme un cahier... des inventions invraisemblables ; ).
En replaçant StarForce dans ce contexte, il faut relativiser. Soit les jeux de combat spatiaux étaient simplistes (Krol & Prumni http://zargosl.free.fr/kroll-F.html) soit "injouable" (star warriors) deux fois de suite. J’ai passé des années à concevoir mon propre jeux, sans aboutir...
Au vue de tes qualités d’écriture, si tu veux tenter un autre article de ce genre, je te recommande le jeux de rôle "Legio VII" (international Team R307)[ http://zargosl.free.fr/JDR-F.html. Si tu as du mal à trouver la boite contacte moi... c’est indéniablement un OVNI, avec un style... mais trouver une table de joueur doit relever de MISSION IMPOSSIBLE.
Merci encore pour ce travail d’écriture, je reste ton lecteur quand tu veux.
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